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Votre Association, la généalogie à votre service
Comme tous les jeudis aux Archives Départementales, une forêt de pieds photographiques s’élève sur les tables d’une salle tranquille, des femmes et des hommes s’affairent autour de feuilles jaunies avec leur appareil de photographie numérique.
Ce sont les bénévoles photographes Aprogemere, tirant le CARETOU pour répondre et satisfaire vos demandes d’entraide mais aussi numériser des actes notariés, des fiches matricules et des répertoires qui après indexations seront mis en ligne dans nos bases de données.
Dans le cadre de son partenariat avec les Archives Départementales du Cantal, des photographes numérisent toute l'année des dossiers de minutes notariales. D’autres photographes interviennent plus ponctuellement, en particulier l'été avec le retour des vacanciers.
La mise en forme et l’indexation de toutes ces informations, désormais accessibles grâce au confort de la numérisation, requiert les talents d’autres acteurs de l’ombre qui, encore plus nombreux, ne compte pas leur temps. Ils travaillent avec patience et ténacité pour extraire des registres d'état-civil, des répertoires et des liasses notariales les informations, parfois difficiles à lire, qui intéressent votre recherche. La saisie de ces fichiers demande les mêmes qualités de rigueur et la même application.
Que toutes et tous soient ici chaleureusement remerciés pour leur implication enthousiaste, leur disponibilité, leur travail de longue durée et pour la confiance qu’ils ont mise dans notre association pour apporter toute l’aide nécessaire à nos adhérents dans leurs recherches d’ascendances.
Rejoignez-les …
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Chaudronniers auvergnats à Rennes au XVIIIème siècle
Tout a commencé par un signet dans un livre ancien, un feuillet de papier vergé plié en deux, portant l’inscription à la plume "mémoire du chaudronier"(sic) assortie de la mention "payé".
Le contraste entre la qualité de l’écriture et l’absence d’orthographe (écriture totalement phonétique), la consonance plus occitane que bretonne ou gallaise, du nom de l’artisan qui signe Cheilus, ont incité l’auteur à chercher à en savoir plus sur l’identité de notre chaudronnier.
De fil en aiguille, Agnès Thépot avec le support dans le cantal d’Emmanuel Rosset, généalogiste de la vallée de la Jordanne, a découvert qu’il n’était pas seul et a étudié cette migration de chaudronniers auvergnats à Rennes.
Nos chaleureux Remerciements vont à l’auteur Agnès Thépot et à la Société Archéologique et Historique de l’Ille et Vilaine qui ont autorisé la publication de ce dossier par Aprogemere.
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Site de fouilles de l'abbaye de Saint-Géraud
Classé aux Monuments Historiques
En octobre 2013, des fouilles préventives étaient organisées à Aurillac en vue de la construction d’un espace de commerces et de logements, un projet immobilier d’envergure à deux pas de l’église de saint-Géraud, ce sont les vestiges de l’abbaye de Saint-Géraud du XIème siècle qu'ont trouvés les archéologues, une découverte plus impressionnante que l'Abbaye de Cluny. La renommée de cette abbaye aurillacoise n'est plus à faire, puisqu'elle a vu se succéder, il y a des siècles, des personnalités comme Gerbert d'Aurillac (945-1003), qui deviendra le pape de l'an Mille Sylvestre II, et le pape Urbain II (1042-1099).
© MaxPPP Aurillac - 13/11/2013 |
Depuis de nombreux vestiges sont quotidiennement découverts, parmi lesquels des éléments de colonnes de plus de 50 centimètres qui devaient soutenir les voûtes de la salle capitulaire et plusieurs sarcophages en bois taillés dans un seul tronc d’arbre, en parfait état de conservation et qui pourraient remonter à l'époque carolingienne. Face à l'ampleur des découvertes réalisées à l'occasion de ces fouilles archéologiques préventives sur le site, le Ministère de la Culture a décidé de prendre le dossier en main. La décision prise est radicale: le site a été classé en décembre 2014 pour une durée minimum d'un an, aux Monuments Historiques.
Pour l'Etat, l'intérêt de ce site ne permettait pas sa destruction. Au contraire, les fouilles vont se poursuivre pour permettre de mettre au jour le plus grand nombre de vestiges. Une excellente nouvelle pour le patrimoine. Le projet immobilier devrait être abandonné, seule une partie de la surface prévue pourrait être constructible, elle est insuffisante pour maintenir le projet en l'état.
D’après l’article de Stéphane Moccozet (publié le 22/12/2014 pour Fr3 Auvergne)
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La Xaintrie
Identité(s) d’un pays aux marges du Limousin et de l’Auvergne
sous la direction d’Édouard BOUYÉ et de Samuel GIBIAT
Les actes du colloque tenu en 2009 en Xaintrie, à l'instigation des Archives départementales de la Corrèze et du Cantal viennent de paraître aux Presses universitaires de Limoges.
Formant une entité géologique cohérente, limousine du point de vue administratif, auvergnate par la spiritualité et son inscription dans la mouvance paysagère des monts du Cantal, la Xaintrie ne se laisse pas enfermer dans une interprétation très déterminée. Lieu de changement insensible, société autorégulée à l’époque moderne, cet « agrégat de périphéries » dépourvu de capitale ressortit à l’Auvergne pour certains aspects, au Limousin pour d’autres. Une sorte de Transniestrie pacifique et verdoyante, à laquelle près de 30 spécialistes consacrent une somme de 422 pages.
- aux Archives départementales du Cantal
- dans les librairies du Cantal et de la Corrèze ;
- sur la boutique en ligne du diffuseur (5 % de remise et frais de port offerts pour 3 ouvrages) :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – http://www.lcdpu.fr ; - aux Presses universitaires de Limoges (6 euros de port) :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - http://www.pulim.unilim.fr
Pour tout renseignement, contacter l'éditeur au 05.55.01.95.35