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Création : 9 octobre 2011

Un lundi après-midi par mois, les Archives départementales, en liaison avec l'association Photothèque et archives cantaliennes, proposent gratuitement aux membres de cette association (à jour de leur cotisation, de 15 euros) ainsi qu'aux agents des Archives une initiation aux techniques de l'historien. L'objectif de l'atelier de l'historien est de donner aux usagers des archives, grâce à des séances de travail sur les documents, assorties d'exposés théoriques simples et clairs, les outils concrets pour exploiter les sources depuis le Moyen Âge. Le cours sur les institutions et leurs archives sera fait à chaque fois par un spécialiste (agent des Archives ou membre de l'association Photothèque). Après la présentation de l'institution étudiée, de son fonctionnement et de ses archives, seront exposées les modalités de recherche pratiques pour le Cantal (instrument de recherche papier et électronique, index, etc.) ainsi que l'apport de ces archives pour l'écriture de l'histoire.

• 14 h – 15 h : Paléographie, par E. Bouyé et L. Gerbeau (niveau débutant)
• 15 h 15 – 16 h 30 : Les institutions et leurs archives (intervenant différent à chaque séance ; voir ci-après)
• 16 h 45 – 17 h 45 : Paléographie, par E. Bouyé et L. Gerbeau (niveau confirmé)
• 18 h – 19 h : Latin médiéval et moderne, par E. Bouyé

• Lundi 10 octobre 2011 (Michel Quétin, La photographie, un document d'histoire)
• Lundi 14 novembre 2011 (Nicolas Laparra, La recherche iconographique : méthode et stratégie)
• Lundi 12 décembre 2011 (Laure Barbet, La seconde guerre mondiale : archives publiques et archives privées)
• Lundi 9 janvier 2012 (René Monboisse, L'ordre féodal des montagnes d'Auvergne : sources et méthodologie)
• Lundi 2 février 2012 (Christine Delmas, Démographie et économie : l'apport des archives communales)
• Lundi 12 mars 2012 (L'équipe des Archives départementales, Faire l'histoire d'une maison à la campagne)
• Lundi 2 avril 2012 (Édouard Bouyé, Les noms de lieux du Cantal)
• Lundi 14 mai 2012 (Betty Bazelle, Faire l'histoire d'une commune : l'exemple de Lascelle)
• Lundi 11 juin 2012 (L'équipe des Archives départementales, Faire l'histoire d'une maison en ville)

Renseignements au 04 71 48 33 38 et sur archives.cantal.fr
La participation est gratuite pour les membres de la Photothèque (adhésion 15 Euros).
Les ateliers se font aux Archives départementales
(entrée 1, rue du 139e Régiment d'infanterie à Aurillac)

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Création : 21 août 2011

Hypothèques

Les archives se sont enrichies d'un fond de documents liés aux titres de Propriétés, dont on peut ainsi retrouver l'origine. Ces titres sont disponibles pour Aurillac, Mauriac et Murat. Ceux de Saint-Flour seront mis en ligne à l'automne.

Etat Civil

Sur le site vous trouverez un complément de Laroquebrou (XVIIe siècle) et de Leynhac (1680-1711), ce dernier registre ayant été remis aux archives par l'intermédiaire d'Aprogemere qui avait eu connaissance de leur existence.

Notaires

Des compléments ont été mis en ligne pour les notaires d'Aurillac, Mauriac, Maurs, Montsalvy, Murat et Ruynes en Margeride (en partenariat avec Aprogemere qui assurent leur numérisations), un inventaire des archives anciennes d'Aurillac (antérieur à 1790), etc..
 

D'après article de La Montagne paru le 3 août 2011

http://archives.cantal.fr/ 

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Création : 31 juillet 2011

Trois événements sont organisés en 2011 sur l'histoire de cette famille.


La famille de Noailles, d'origine limousine, a marqué la vie politique, artistique, sociale et religieuse de la Haute-Auvergne entre le XVIe et le XVIIIe siècle ; elle a brillé, à partir du XVIIe siècle, aux sommets de l'Église et de l'Etat, donnant à la France évêques, cardinal, ducs et maréchaux. Pour redécouvrir cette histoire peu ou mal connue, trois manifestations sont organisées dans les mois qui viennent : deux excursions (organisées par quatre associations et réservées à leurs membres) et une journée d'études (organisée par les Archives départementales en partenariat avec les services culturels de la Ville d'Aurillac, et ouverte à tous).

Deux excursions organisées à la fin de l'été

Les deux excursions sont organisées par la Société de la Haute-Auvergne, Photothèque et archives cantaliennes, l'association des amis du patrimoine de la Haute-Auvergne et les Vieilles maisons françaises ; elles sont ouvertes à tout adhérent de l'une de ces associations.

"Sur les traces des Noailles en Bas-Limousin : Noailhac, Turenne et Noailles", excursion en Corrèze le 22 août 2011.
Programme et Bulletin d'inscription.

"Sur les traces des Noailles en Haute-Auvergne : Cros-de-Montvert, Anglards-de-Salers et le Vigean", excursion dans le Cantal le 10 septembre 2011.
Programme et Bulletin d'Inscription.

Une Journée d'études le 26 novembre 2011

"Les Noailles en Haute-Auvergne (XVIe-XVIIIe siècle)", journée d'études le 26 novembre 2011 à Aurillac (conservatoire de musique et de danse, auditorium Maurice-Ravel, "ci-devant" chapelle de la Visitation).

Programme en préparation. Les thèmes en seront : portrait de groupe, figures et architectures. La dizaine de communications sera suivie d'un spectacle de musique et de danse baroque.

Entrée libre.
Illustration : Pénières, un château des Noailles à Cros-de-Montvert au XVIIIe siècle ; plan aquarellé en mains privées.

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Création : 15 juillet 2011

Conférence de Jean-Marc Moriceau le 18 juillet
L'Homme et le loup : 2000 ans de guerre incessante
Professeur d'histoire à l'université de Caen,
Membre de l'institut universitaire de France

Archives départementales du Cantal,
Lundi 18 juillet, à 17 h 30 (entrée libre)

Accès par le 1, rue du 139e Régiment d'infanterie.

Conférence-débat, suivie d'une séance de dédicace d'ouvrages.

Résumé :
Longtemps la lutte contre le loup a été vécue comme un baro­mètre du progrès de la civilisation. Le loup a bien été le seul animal sauvage à susciter chez l'homme autant d'énergie pour le réguler. Ennemi public du bétail, il a représenté aussi, occasionnellement, un danger pour l'homme, comme animal enragé ou même comme prédateur. C'est dans l'une des périodes les plus sombres de cette histoire, dans les années 1690, qu'ont pris corps les Contes de Perrault. Longtemps craint et souvent exécré, le loup a été mis au ban de la société. Depuis les lois de Solon au vie siècle avant J-C, les hommes ont forgé une réglemen­tation spécifique afin de le contenir, le pour­chasser, puis l'exterminer. Soucieux de s'en pro­­téger, les pouvoirs publics ont mis en place un arsenal ré­pressif sans équivalent. Ils lui ont même dédié une insti­tution, qui pré­tend remonter à l'an 800, et qui subsiste toujours : la louveterie.
Mais le loup est aussi l'un des rares animaux à avoir suscité autant d'oppositions internes chez l'homme. Reconnu comme ennemi public de la société, il a fait l'objet de statuts déro­ga­toires. Alors que la chasse était généralement l'attribut des privi­légiés, le danger causé par le canidé a occa­sionné des exceptions à l'interdiction du port d'armes et des réquisitions à des battues encouragées même par les auto­rités. Autour du loup se sont cristallisées des rancœurs so­ciales, reflétant des anta­gonismes dans les modes de vie et d'occupation de l'espace. Aujourd'hui, le passage au statut d'animal protégé n'a pas réglé le conflit sans fin qui op­pose l'homme et le loup. Il a même ravivé les tensions depuis son retour naturel en France en 1992. Dans ce contexte passionnel, le sens des réalités et l'ouverture d'esprit imposent des compromis. À travers un conflit de plus de deux mille ans, l'auteur entend contribuer à un débat d'actualité.